ALIGNEMENT D ' AN EURED VEIN |
Brasparzh - Bro Bidar - Bro Gerne |
| https://www.facebook.com/pg/Mein.veur.Breizh/photos/?tab=album&album_id=372423720006766 |
| Alignement |
| La noce de pierre An Eured Veign Ar men zon eus prden pen ar yun dreuz. ( Les pierres levées du pré qui traverse le bout du marais ) |
| A mi-chemin entre le Roc'h Cléguer à l'est et et le mont Saint-Michel de Brasparts à l'ouest. non répertorié sur le cadastre de 1812, plusieurs dénominations - Kernoël, montagne du Cosquer ou Menez-Moënnec Partie de l' alignement (cad. C 246p) (cad. AE 264) Références cadastrales C 246p ; 1997 AE 264, 462 Menez-Moënnec ( la Montagne-du-Casque ) Kernoël Montagne du Cosquer |
| Classé MH, 1968/09/13 Inscrit MH, 1980/08/01 Partie de l'alignement (cad. C 246p) : classement par arrêté du 13 septembre 1968 ; Portion de l'alignement (cad. AE 264) : inscription par arrêté du 1er août 1980 Référence de la notice PA00089842 |
| Neolithique |
| L’alignement s’étend sur 330 m, a une orientation ouest-est et n’est pas tout à fait rectiligne. A mi-chemin elle dévie légèrement. D’autres alignements devaient le croiser à l’origine, comme l’indique les quelques monolithes qui se trouvent à l’écart. Un tertre d’une dizaine de centimètres de haut et de 2,50 m de diamètre était visible en son centre constitué de 88 menhirs en quartz et en quartzit La noce de pierre est un alignement de menhirs néolithiques. Leur hauteur est modeste et varie entre 0,50 m et 1,50 m ; leur nombre est plus important : 77 mégalithes. L’alignement s’étend sur 330 m, a une orientation ouest-est et n’est pas tout à fait rectiligne. A mi-chemin elle dévie légèrement. D’autres alignements devaient le croiser à l’origine, comme l’indiquent les quelques monolithes qui se trouvent à l’écart. Un tertre d’une dizaine de centimètres de haut et de 2,50 m de diamètre était visible en son centre. Ce site des Monts d’Arrée, en contrebas de la chapelle Saint-Michel, a suscité beaucoup de légendes orales et locales, dont la plus connue, écrite en 1845 par le baron Jean-Marie Bachelot de la Pylaie, est la suivante : « Ignorées de tous les savants, ces pierres forment un alignement long de quatre cent pas, d'orient en occident, avec quelques particularités que je suis obligé d'omettre ici. On les nomme ar men zon eus Praden pen ar yun dreuz, c'est-à-dire les pierres debout du plateau qui forme l'extrémité d'un pâturage humide; il se trouve en travers de la chaîne des hauteurs. L'alignement a été édifié à la limite de deux bassins versants, celui de la Douffine et celui de l'Ellez. Il est constitué de 77 menhirs en quartzite et grès quarziteux, s'étirant sur 380 m de long, globalement d'est en ouest, mais sans être rectiligne. La confusion entre les blocs dressés et des pierres naturelles est possible compte tenu de la faible hauteur moyenne des pierres. Les deux plus grandes, encore dressées, ne dépassent pas 1,55 m de hauteur, les autres varient entre 0,30 m et 1 m de hauteur, leur taille étant croissante de l'ouest vers l'est. Le plus grand menhir visible mesure 1,55 m de longueur mais il est renversé et l'on ignore sur quelle profondeur il était initialement enterré. On peut distinguer trois groupes distincts. Le premier groupe en partant de l'est comprend six pierres dressées ou renversées, dont les plus grandes de l'alignement. Des espaces intercalaires laissent supposer que certaines pierres sont manquantes. Au delà d'un talus, l'alignement se poursuit avec un second groupe, comprenant trois pierres, qui constitue un genre de charnière avec les deux autres groupes. Le dernier groupe inclut les pierres restantes disposées selon un tracé assez sinueux. Il inclut sensiblement en son milieu un tertre ovalaire (22 m de diamètre externe sur 14 m de diamètre interne) correspondant à une variation de la nature du sol, celui-ci étant à cet endroit plus profond. Il pourrait s'agir d'un ancien fossé qui aurait pu accueillir une palissade délimitant un petit édifice en bois. |
| http://kreizyarcheo.bzh/sites-archeologiques/sites-caracteristiques/alignement-de-la-noce-de-pierre-eured-vein http://patrimoine.bzh/gertrude-diffusion/dossier/alignement-de-menhirs-dit-an-eured-vein-brasparts/8486f058-13ec-41ae-b9da-eddbfb219130 https://www.ouest-france.fr/bretagne/brasparts-29190/finistere-an-eured-vein-la-noce-de-pierre-selon-le-grand-druide-de-bretagne-f4101e04-130f-11ec-b537-a2594aaf9568?fbclid=IwAR18YMPhMPzuKcwXSzrVBMZzX5vPA7o5zikEQG-ssLOOOt8-ybshVxhhl8Y https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Noce_de_Pierres http://https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/PA00089842 https://bretagnerin.weebly.com/brasparts.html Bretagne mgalithique ( Gwenc'hlan Le Scouézec , Jean - Robert Masson ) |
| La légende raconte que l'assemblée d'une noce fut pétrifiée pour ne pas s'être recueillie au passage d'un prêtre. Le site est chargé d’histoires et de légendes de la sorte. La noce de pierre, cet alignement de 77 pierres, sur environ 330 mètres, est sûrement la plus connue. Mais comme le souligne le Grand Druide, « les légendes ont ce pouvoir de capter l’imagination et de laisser à celui qui écoute son jardin secret. Elles ont un aspect transgressif. Nous pourrions donner à ce site une origine extraterrestre Une version, néanmoins, est partagée de tous. Une fois le mariage fait, les participants s’engagent dans les landes pour danser et fêter la noce entre Brennilis et Brasparts. Le biniou et la bombarde étaient si forts, qu’ils n’entendirent pas le son de la cloche d’un enfant de chœur, accompagnant un prêtre venu porter l’extrême-onction à un mourant. Les festoyeurs ont laissé passer le prêtre avec le viatique sans un regard, sans un signe de croix, sans une pensée pour le mourant. Offensé, Dieu pétrifia la noce. Per - Vari Le nom de l’alignement (« noce de pierre ») fait référence à une légende : possédés par le démon de la danse, des noceurs auraient été pétrifiés à la dernière note pour ne pas s’être recueillis et ne pas avoir laissé passer le recteur de Brasparts qui se rendait pour donner l’extrême-onction à un mourant. L'alignement est mentionné pour la première fois par Jean-Marie Bachelot de La Pylaie en 1850 mais il ne fera l'objet d'une première étude archéologique qu'en 19781. Il a été classé puis inscrit au titre des monuments historiques. |