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LE GRAND MENHIR BRISE D ER GRAH
SITE MEGALITHIQUE DE LOCMARIAQUER

 
 
Lokmaria – Kaer - Gorre-Bro-Wened - Bro Wened
 

 


Liamm dre Luc'hskeudennoù

Lien photographique


https://www.facebook.com/media/set/?vanity=Mein.veur.Breizh&set=a.822324025016731


Doare

Type


Menhir

Peulven


Un anv all

Autre(s) nom (s)


Titre courant Grand menhir de Men-er-Grah

Men ar hroëc'h  ( Pierre de la Fée )

Men-er-Groach

Er Grah

Men-er-Grah

 


keriadenn

Lieut - dit


X 202,500  - Y 2299,100

Lieu-dit Le Bourg
 
Références cadastrales
G 1158, 1998 BE 279


 


An diazez

Base


Il fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis 1889

Ref. archéologique 56 116 0008

Base Mérimée    PA00091390 (classé monument historique 1889)

 


Ar prantad

Periode


Néolithique

5000 à 4500 av. J.-C.


traoù all

Autre(s)


Un menhir de dimensions exceptionnelles, le plus grand d'Europe
18,5 m de hauteur lorsqu'il était dressé (20,4 m partie en terre comprise), 3 m de largeur, masse estimée à 280 t


Le Grand Menhir, ou Men Er Grah, est taillé dans un orthogneiss ( type de roche granitoïde à gros grain et nettement feuilletée) étranger à la presqu'île de Locmariaquer dont le sol est constitué, comme à Carnac, d'un granit à grain fin.
Il pourrait provenir d'un affleurement situé de l'autre côté du Golfe du Morbihan, et aurait donc été transporté sur plus d'une dizaine de kilomètres par des moyens encore indéterminés.

 


Liamm- (où)

Lien(s)


Dossier archéologie hors série
Carnac et le phénomen  des mégalithes bretons

Dolmens et Menhisr de Bretagne
( Jacques Briard )

https://fr.wikipedia.org/wiki/Grand_menhir_bris%C3%A9_d%27Er_Grah


http://www.locmariaquer.fr/les-megalithes-page-47-rub-6.html

 


Sevenadur

Légende


 


Les résultats des dernières fouilles archéologiques montrent que le menhir n'était pas solitaire : il était relié à un alignement de fosses contenant 18 autres menhirs, découverts à l’arrière de la « Table des Marchand ».
Cet alignement laisse supposer l'existence d’un ancien complexe de pierres levées, érigées en file indienne, qui se tenaient alignées, de la plus grande à la plus petite, sur plus de 55 mètres en direction du nord à partir de la base du Grand menhir mais la zone au-delà de la route actuelle n'a pas été fouillée. Les fosses sont associées à des calages de trous de poteaux qui pourraient être les éléments des échafaudages destinés à tailler et lever ces grands menhirs5.


Les études moderne donnent une autre interprétation .

Celle d ' un grand menhir gravé et débité par les néolithiques eux même .
Des morceaux de ce menhir ont été trouver dans la table des Marchan et à Gravinis


Ce menhir, dont l'érection remonterait au milieu du Ve millénaire av. J.-C. est aujourd’hui à terre et brisé en quatre morceaux. Il se dressait au milieu d'un ensemble monumental associant exceptionnellement, en un même lieu, les trois familles de monuments mégalithiques :

    le tumulus d'Er Grah,
    le cairn de la Table des Marchand,
    le grand menhir brisé.

Pendant longtemps a prévalu l'hypothèse que ce monolithe, trop gros, s’est brisé lors de son érection.
Les hypothèses sur la chute du menhir ont varié entre la foudre, l'action humaine ou la ruine par un phénomène d'érosion progressive.
Hypothèse la plus probable, l'ingénieur Francis Bougis pense que les séismes locaux auraient d'abord incliné la pierre avant de la faire chuter à une époque pouvant remonter à la fin du Néolithique.
On ne connait pas la raison de la chute des autres vers 4300 av. J.-C.. Une réutilisation de l'un d'eux à Gavrinis et sur la Table des Marchands est prouvée par une gravure scindée. Mais aucun tronçon du grand menhir n'a été réutilisé.

« pour se marier dans l'année à Locmariaker [Locmariaquer] (...) une jeune fille devait, pendant la nuit du premier mai, monter sur le grand menhir et, jupe et chemise retroussées, se laisse glisser de haut en bas.
Ce menhir, le plus grand des mégalithes connus, était encore debout au début du XVIIIe siècle.
Foudroyé, il gît, brisé en quatre grands morceaux.
La glissade étant impossible lorsqu'il se dressait verticalement, il devait s'agir à l'origine d'un simple frottement nocturne »

 


 
 
 



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