MENHIRS DE MESDOUN |
Porspoder- Goueled Leon - Bro Leon |
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| Peulven Menhir |
| Menhirs de Mezdoun Paire de menhirs de Mesdoun |
| Mezdoun Mesdoun Cadastre : 1999 Section : B (2) Parcelle : 657 Propriétaire de la parcelle : A. et O. Le Bars Coordonnées Lambert II étendu : menhir ouest : X = 76,860 Y = 2410,930 = 40 menhir est : X = 76,920 Y = 2410,930 Z = env. 45 m Les deux parcelles son nommées Parc ar menhir ( selon J Lescop ) |
| Base Mérimée PA00090307 (classé monument historique 27/12/1923 Ref. archéologique29 221 0005 (cad. B 680) N° DRACAR : 00887 N° Carte archéologique (SRA Bretagne) : 29 221 005 AP Monument Historique Classement N° : PA00090307 Date : 27/12/1923 |
| Néolithique |
| Les menhirs sont distants de 65 m et alignés sur un axe orienté 85° SO. Le menhir n°1, le plus à l'ouest et le plus proche de la route, La pierre, taillée dans du granite porphyroïde de l'Aber Ildut, a été soigneusement bouchardée sur toute sa face Sud. Elle est brisée à son sommet. Le menhir occidental (4,12 m de hauteur, 1,48 de largeur et 0,91 d'épaisseur à 1 m de la base) présente des faces relativement planes qui suggèrent un bouchardage partiel. La face sud est convexe, la face nord concave. A environ 0,70 m du sommet, cette dernière présente une rupture. Le menhir n°2, situé à 60 m environ à l'Est du précédent, Il est aussi moins régulier que le premier et présente une cassure à son sommet ainsi qu'une inclusion dans le granite porphyroïde qui est à l'origine d'une fissure naturelle en forme de X sur l'une de ses faces. On peut penser que c'est précisément la présence de ce défaut dans la pierre qui a déterminé son choix par les hommes du néolithique. Et dans ce cas, une comparaison avec les gravures de « haches emmanchées » qui ornent ailleurs certaines dalles pourrait être utile à la recherche de leur signification. Les dimensions du menhir oriental sont 3,80 m de haut, 2,10 de large et 1,24 d'épaisseur à 1 m de la base. Plus massif que le précédent, il diffère également par un aspect plus irrégulier, . Comme son voisin, une des faces, celle tournée vers le sud, est brisée au sommet. Les menhirs, tous deux en granité de l' Aber Ildut, sont distants de 65 m et alignés sur un axe orienté 85° SO. Le menhir occidental (4,12 m de hauteur, 1,48 de largeur et 0,91 d'épaisseur à 1 m de la base) présente des faces relativement planes qui suggèrent un bouchardage partiel. La face sud est convexe, la face nord concave. A environ 0,70 m du sommet, cette dernière présente une rupture. Les dimensions du menhir oriental sont 3,80 m de haut, 2,10 de large et 1,24 d'épaisseur à 1 m de la base. Plus massif que le précédent, il diffère également par un aspect plus irrégulier, caractère déjà mis en évidence par G. Guénin (1912). Comme son voisin, une des faces, celle tournée vers le sud, est brisée au sommet. Les prospections menées dans la parcelle ont notamment livré deux fragments d'armature tranchante et un fragment de lame polie en dolérite de type A à proximité du menhir occidental. Un fragment de meule a également été observé au pied de ce menhir. Dans le champ situé en contrebas, quelques nucléus à débitage laminaire et un trapèze pourraient indiquer la présence d'une petite station du Mésolithique final |
| Inventaire des mégalithes du neolitique à l age de bronze dans le Finistère Les megalithes de l arrondissement de Brest ( Yohan Sparfel - Yvan Pailler ) http://www.patrimoine-iroise.fr/culturel/archeo/prehistorique/Mesdoun.php https://monumentum.fr/deux-menhirs-mesdoun-pa00090307.html http://bibliotheque.numerique.sra-bretagne.fr/files/original/a3e1e5f5792188a740075278a342b0f9.pdf |
| Les prospections menées dans la parcelle ont notamment livré deux fragments d'armature tranchante et un fragment de lame polie en dolérite de type A à proximité du menhir occidental. Un fragment de meule a également été observé au pied de ce menhir. Les deux menhirs de Mesdoun ont marqué les esprits des habitants au point qu'une légende raconte qu'ils ont constitué les javelots d'un combat mémorable entre le diable et Saint Ourzal dont la chapelle n'est éloignée que d'un kilomètre. Bien entendu, le menhir le plus régulier était l'arme du saint tandis que le diable, lui, lançait le second, plus fruste et plus massif. Les deux javelots de pierre se seraient ensuite figés à jamais dans le sol. Une autre légende prétend que ces pierres aient été rapportées par des « bonnes femmes » - des fées - dans leurs grands tabliers... |