STELE DU CALVAIRE |
Gouenou - Goueled Leon - Bro Leon |
| https://www.facebook.com/media/set/?vanity=Mein.veur.Breizh&set=a.762257724356695 |
| Stèle |
| Pierre dite de saint Gouesnou |
| Kreiz Ker Rue du calvaire |
| |
| Age du fer |
| Pierre grossierement circulaire . Diamètre maximale est de 1.25 m . Face supérieur il y a une perforation centrale de 0.13 m de diamètre . Édouard Vallin raconte ainsi en 1859 les histoires du lit et de la pierre percée de saint Gouesnou (cette dernière se trouvait initialement dans un champ près du village de Kerangolet , puis fut conservée dans la petite chapelle de Saint-Mémor, maintenant disparue, et se trouve désormais au pied d'un calvaire, rue du Calvaire à Gouesnou) |
| Les stèles de l age du fer dans le Leon ( M-Y Daires et P-R Giot ) http://croix.du-finistere.org/commune/gouesnou.html https://fr.wikipedia.org/wiki/Gouesnou |
| Elle provient d ' un champs à Kergalet « On voit encore dans ce bourg la pierre sur laquelle saint Gouesnou, auquel on refusait un asile, fut obligé de se coucher. Le lit du saint devint bientôt un objet de vénération pour ceux qui s'étaient montrés si durs et si inhospitaliers, et il n'est pas rare, même aujourd'hui, de voir, les jours de pardon, les habitants du pays s'y étendre et s'y frotter dans l'espoir d'obtenir la guérison de leurs douleurs. Derrière quelques maisons bâties sur la route de Brest se trouve une chapelle près de laquelle se voit une pierre à peu près ronde de 1 mètre 80 centimètres de diamètre et percée en son milieu d'un trou de 15 cm environ. L'origine de cette pierre a été l'objet de bien de discussions de la part les archéologues, qui veulent y voir une de ces pierres percées auxquelles les Celtes attribuaient des vertus miraculeuses. Avait-on un membre malade ? Il suffisait de le plonger dans le trou de ces pierres, et bientôt la guérison arrivait. Selon la tradition locale, cette pierre aurait été creusée par saint Gouesnou, qui avait fait vœu de laisser chaque jour son bras immobile dans le trou qui y avait été pratiqué. Quoi qu'il en soit, les habitants de ce pays attribuent encore à cette pierre une grande vertu, et il n'est pas rare de voir des estropiés venir lui demander la guérison de leurs membres malades. Il est cependant à remarquer que cette pratique superstitieuse ne s'accomplit guère qu'en cachette, comme cela a lieu, du reste, pour toutes ces antiques vénérations dont les esprits forts ne manquent point de se moquer. » Selon le chevalier de Fréminville dans son livre Les Antiquités du Finistère, cette pratique superstitieuse se pratiquait encore à Gouesnou vers 1820. |